Donc, on s'était arrêté hier sur le gonflage (faut dire la "levée", ça fait plus professionnel) de la pâte à pain.
En boulangerie, normalement la pâte irait dans un truc qu'on appelle la "cuve". C'est un bidule machin chouette qui ressemble à un grand frigidaire, et dedans ca chauffe ce qu'il faut pour que les petites levures elles travaillent tout bien comme il faut.




Allez, on continue à regarder la p'tite bêbête qui monte, qui monte, qui monte...




C'est rigolo hein... Ben c'est encore plus drole en vrai :D

Donc là, c'est prêt à cuire. Il a bien fallu 2 petites heures pour que ça lève, quand même.

La machine elle est pas bête, elle fait tout toute seule comme une grande (ah, ca sert à ça l'electronique ?). Donc c'est môdame qui a décreté que le pain avait tant qu'assez levé (j'adore cette expression : "tant qu'assez", à prononcer : tankassé), et qu'il était temps de chauffer pour cuire la bête.

Pendant la cuisson, ca donne ca :



Ca cui-cui (haha) pendant à peine 1 heure, et ensuite ben ça re-biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip pour dire que tadaaaaaaaaaaaaaaaaa c'est fini !!!!!

On démoule la bête ; là c'est embêtant, parce que les petites pales qu'on a mit au début pour pétrir la pâte, ben elles restent coincées dans le pain (normal). Donc il faut se battre un peu pour récuperer son pain (Dans ma cuisine ça donnerait vocalement ceci : DONNE MOI CA SALE BETE J'AI FAIM !!!!)

Après une lutte acharnée en secouant le moule dans tous les sens pour faire tomber le pain, voilà ce qui sort :



Pardon pardon, je l'ai coupé et j'ai ensuite tilté que je devais prendre une photo (du valoO tout craché).

Je peux vous assurer que ce pain est DE-LI-CIEUX. Miammmmmmmmmmmmmmmm !!!